Aller me lance =) Fic Gravitation qu'a pas encore de nom ...

Bon voilà j'ai pas tout retaper alors bon ... uu' C'est une fic sur Gravitation ( pour ceux qui connaissent ^^ ). Je demande la permission à Madame Admin de bien vouloir m'autoriser les doubles post ici pour séparer les chapitres x)

« Assis sur une chaise,
Le regard vidé,
Je pense encore à toi,
M’imaginant que tu es toujours là.

Mais non (hé ho), mais non
Tu es parti trop loin
Et nos souvenirs nous disent
Adieu (x4) »

- C EST TOUT ??? S’égosilla Hiro.
- Bah quoi ? C’est bien, non ? ...
- NON !
- T’as qu’à le faire toi-même si t’es pas content, hein !
- Pas question. Tout ce que j’écris, vous osez appeler ça du porno. J’en ai un peu marre d’être traité d’obsédé, tu vois ...
- Hum .. Ton dernier texte ... « Ta poitrine sous mes doigts/ Hum quel délice s’offre à moi/ Ta peau douce sous mes lèvres/ Toute ta beauté qui s’achève. »
- Bon ça va, j’ai fait pire ...
- Je confirme.
- Quoi qu’il en soit, écris nous quelque chose !
- Et c’est quoi, ça ? S’écria Shûichi en pointant sa feuille du doigt.
- Tu veux vraiment que nos fans se suicident, toi ...
- Ouais bon, ça va, je vais te l’écrire ta chanson !!!
Shûichi s’empara rageusement de son stylo, puis écrivit un énième essai, plus ... Joyeux.

« Les oiseaux chantent
Il fait beau (la li ho !)
Le soleil brille
Les gens sourient !

Je suis conteeent,
Je vis !
Je suis heureux,
Je vis !
Chantez avec moi, mes amis :
JE VIS !!!!!! »

- Ca va, là ? ...
Hiro n’était pas convaincu, non. Shûichi en avait vraiment marre. Il décida de rentrer chez lui. C’est donc sous un tonnerre de réprimandes qu’il quitta le studio d’Hiro. Une fois rentré, Shûichi poussa un soupir. Il s’empressa de se changer et alla se coucher. « Ah ... Enfin rentré ! », murmura-t-il, avant de sombrer dans un profond sommeil.

Le lendemain matin, au réveil, il sentit quelque chose sur lui. Un poids, bien trop lourd pour n’être que les couvertures. Il se risqua à ouvrir un œil. « YUNO ! DESCEND ! » Le labrador grogna avant de s’allonger au pied du lit. Le chanteur sourit, puis referma les yeux. Il n’était pas encore l’heure. Il replongeait dans son sommeil lorsqu’il entendit la sonnette. Quel est l’imbécile qui venait le voir à huit heures un samedi matin ?! Il se leva péniblement, puis alla ouvrir.
En apercevant le visage grincheux de Yuki, il sourit « Mais entre, fais comme chez toi. » fit-il, un tantinet moqueur, en ouvrant la porte. L’homme ne se fit pas prier et débarqua dans le petit appartement, sous les acclamations de Yuno, arrivée entre temps. Yuki tapota la tête de la chienne avant d’aller s’asseoir sur le canapé. « Ne t’inquiète pas, tu ne m’as pas du tout réveillé ! » déclara le chanteur. Son invité surprise grommela quelques excuses. Il se dirigea dans la cuisine pour se préparer un thé. « Ah ! J’oubliais ! Bonjour, Yuki. » Ricana Shûichi, apparemment de mauvaise humeur. Le blond ne retint pas la remarque et but son thé en silence. Le chanteur décida de l’ignorer et de retourner se coucher.

Flash-back

- Bon. Shûichi. Je vais être clair. T’es lourd, vraiment. En fait, t’es trop lourd. Beaucoup trop pour moi. Ca fait des moi que ça dur mais là, non je peux plus, t’es insupportable. Prépare tes affaires et rentre chez toi, maintenant, ça suffit.
- Mais ... Yuki ... Qu’est ce que tu racontes ? C’est ... C’est ici chez moi !
- Non. Ici, ce n’est QUE chez moi, fourres toi bien ça dans le crâne une bonne fois pour toute. Et cette fois, s’il te plait, NE REVIENS PAS !
- Je .... Je t’ai..
- Taies toi et arrête de mentir. Moi pas. Alors arrête de perdre ton temps, rentre chez tes parents comme un gentil petit garçon avant que je ne fasse quelque chose que je ne puisse regretter par la suite.
- Yuki !! JE TAIME !
* bam ! *

Fin du flash-back

Trois mois avaient passés. Shûichi avait très bien compris. Après avoir longtemps pleuré, il avait tout simplement tiré un trait, constant que toutes ses tentatives avaient été pour la premières fois inutiles. Avec Yuki, il était devenu froid et cynique alors que Yuki n’était plus que grincheux. L’écrivain s’était par la suite rendu compte qu’il aimait Shûichi. Un peu trop tard. C’était surprenant. Et drôle. Le chanteur ressemblait à un enfant qui jouait à l’adulte.

Yuki finit son thé, puis vint voir la petite tête rose dans sa chambre. Celui-ci lui demanda qui lui avait permis d’entrer. L’homme ne prêta pas attention aux commentaires acerbes de Shûichi. Il le fixait. Son visage n’avait pas changé. Il faisait juste plus ... Méchant ? Le rire du jeune homme le tira de sa rêverie. « Alors ? En manque ? » Il se moquait de lui. Le grincheux regarda Shûichi droit dans les yeux avant de répondre, du tac au tac, « Pas plus que toi. » Un silence pesant s’installa dans la pièce. Le chanteur ne riait plus. Il observa Yuki avec une pointe d’amertume dans les yeux. Comment en étaient-ils arrivés là ? Yuno brisa le silence de ses aboiements. Le chanteur sourit, proposa à Yuki de l’accompagner pour la balade de la chienne. Celui-ci accepta, ils avaient à parler, semblait-il, les regards ne disaient pas tout. Dix minutes après, ils étaient dehors. Shûichi avait pris un sweet et un vieux bermuda, profitant de la fraîcheur de la matinée. Ils se dirigeaient irrévocablement vers le parc ; ce parc ...

Ils avaient longtemps parlé. De tout et de rien. Ce qui leur était arrivé, ce qu’ils avaient ressenti .... Yuki était apte à se confier et il n’épargnait aucun détail au jeune homme. Et maintenant, ils étaient assis sur le banc, unique témoin de leur première rencontre. Yuno gambadait dans l’herbe derrière eux. C’est l’écrivain qui en parla le premier. Il en surprit même Shûichi !
- Tu sais .... Quand t’es parti, j’ai regretté. Je me suis retrouvé tout seul, c’était ... Vide. J’étais vide.
Le jeune homme le regarda avec de gros yeux. C’était maintenant qu’il se décidait à lui dire ça ?!
- Je ne t’aime plus.
C’est tout ce que su lui répondre Shûichi. Un silence glacial s’installa. Gêné par cette froideur inhabituelle qu’il émanait lui-même, le chanteur n’osait rien dire. Son compagnon gardait les yeux dans le vague, avec un petit sourire. Au bout d’un moment, il n’y tint plus. Il laissa échapper un petit rire. Le chanteur le regardait, surpris. C’était rare de l’entendre rire.
- Désolé ! Je ... Je m’y suis mal pris ! Je sais bien que tu ne m’aimes plus et je me suis fait une raison il y a longtemps. Je veux me convaincre que moi non plus, je ne t’aime plus. Mais non. Désolé, Shûichi, je suis encore amoureux. Ce n’est pas si simple de tourner la page, en fait. On dirait ... On dirait que les rôles sont inversés. Tu me vires à coup de pied au cul quand je te dis que je t’aime ! Vraiment, si j’avais su ...
- Taies toi. Tu ne te fais pas du mal juste à toi, Yuki. Tu me fais mal à moi aussi. Il a fallu que nous rompions définitivement pour que tu te décides. T’as beaucoup de culot, quand même ! J’ai mis des mois à m’y faire. Ca sert à rien maintenant, nous ne sommes plus rien l’un pour l’autre, okay ?
Sur ce, il appela Yuno et rentra, laissant un Yuki plus que sous le choc ...

Ils se revirent vite. Non pas sous l’instance de Yuki mais sous celle du chanteur. Il avait beaucoup réfléchi. Il savait que se rejeter dans les bras de l’écrivain serait une mauvaise chose. Pourtant, celui-ci avait fait passer tant de douceur au travers d’un simple regard ... Non, le chanteur n’avait su résister. D’autant plus que Yuki avait raison : il était en manque, terriblement en manque ; et la seule personne pouvant y remédier semblait n’être autre que l’écrivain. Peu à peu, le contact repassa entre eux. Shûichi redevenait bruyant et joyeux alors que Yuki ne changeait pas, sauf quelques égarements où il regardait amoureusement le chanteur. Ils avaient récupéré leur rôle. Mais Shûichi ne cédait pas. Il ne voulait pas recommencer. Il avait trop souffert, sans aucun doute. Et puis ... Il n’avait plus confiance. Eiri s’était armé de patience. Il créait une nouvelle routine : ils passaient leurs soirées ensemble, dans l’appartement de Yuki que le jeune homme ne connaissait que trop bien, y ayant vécu. Ils regardaient la télé ou lisaient. Rien de particulier. Parfois, mais c’était rare, ils parlaient. Ils passaient alors des soirées à ressasser le passé ou juste à pipeléter boulot et compagnie. Mais ces moments étaient exceptionnels, la conversation ne se terminant que sur un seul et même sujet : et s’ils se remettaient ensemble ? Shûichi s’obstinait, malgré les insistances de Yuki. Il lui demandait du temps, encore un peu de temps pour accepter un éventuel retour. Il eu précisément quatre mois, deux semaines et cinq jours pour réfléchir avant que Yuki ne s’impatiente vraiment.
Ce soir là, ils parlaient justement ...

- Ah ! Je suis bien quand je te parle, Yuki !!!
- Si tu voulais bien faire plus de temps en temps ...
- Qu’est ce que tu veux dire ??
Shûichi le regardait avec de gros yeux, il ne comprenait pas l’air frustré mais aussi, et surtout, énervé de Yuki. Celui-ci lui répondit, d’une voix pleine de reproches :
- Vois tu, je commence à en avoir assez de tourner autour du pot. Désolé d’attendre un peu plus qu’une simple visite quotidienne pour squatter mon canapé de ta part, mais voilà, c’est comme ça.
Le chanteur avait très bien compris, maintenant. Il foudroyait son compagnon, se sentant comme trahi. Malgré tout, il restait un peu intimidé et ne pu s’empêcher de bafouiller quelques excuses gênées. C’est alors que l’écrivain n’y tint plus. Il attrapa le visage de Shûichi, s’apprêtant à l’embrasser. Hélas, lorsque le chanteur disait « non » c’était bel et bien « non ». Mais ceci n’excuse pas totalement la claque qu’arsena le jeune homme à Yuki ... Un silence suivit, avant que Shûichi ne se lève et sorte précipitamment de l’appartement.

* Le lendemain * Au studio *

Hiro et Suguru regardaient timidement le garçon en face d’eux. Non, ça ne pouvait être Shûichi. Quelque chose dans son regard avait changé. Même Hiro n’osait pas l’approcher. Le chanteur sentait le faux. Son sourire était faux, son entrain était faux, son inspiration était fausse, même sa voix semblait fausse ! « Tu crois qui lui est arrivé quelque chose cette nuit ? » murmura Fujisaki à l’attention d’Hiro. Celui-ci acquiesa.
C’est cette ambiance étrange que trouvèrent Sakano-san et K-san en arrivant. Le manager claqua dans ses mains et réclama la dernière chanson. Le chanteur, tout sourire, les lui apporta fièrement. Pendant ce temps, Sakano-san vérifiait les arrangements des deux autres musiciens. La journée passa. Elle aussi, elle était fausse.

Le soir, Shûichi rentra chez lui pour en ressortir quelques minutes après, un labrador tirant rageusement sur une laisse rose. Il laissa un mot sur son palier « Je promène Yuno, si tu es passé, appelle moi. » Durant toute la balade, il ne pouvait s’empêcher de tripoter impatiemment son portable. Mais rien. Ils n’allaient sans doute plus se voir avant longtemps ...

De son côté, Yuki corrigeait les dernières fautes de son script. Il ne pensait même pas à Shûichi.

Quel imbécile ... Comment j’ai pu croire que le grand, le talentueux, le magnifique Yuki Eiri aurait envie de ME reparler ? A moi ?! Thoma avait raison ... Notre histoire était vouée à l’échec. Il faut que je me fasse une raison. Et pourtant, quand je l’ai revu .... Il semblait différent. J’ai dû rêver mais ... L’espace d’un instant, j’ai cru voir en lui un peu d’amour. Oh rien qu’un peu, hein ! Mais c’est déjà énorme de sa part ... Yuki ... Baka. Je ne me laisserai plus avoir. A partir d’aujourd’hui, TOUT est fini. Oui, tout ...

Les jours passèrent lentement. Presque chaque jour, Shûichi pleurait doucement. Il était redevenu le petit chanteur naïf d’autrefois. Il ne manquait qu’une chose : Yuki. Malgré tout, il était bien décidé à ne plus rien retenter. Il avait eu si peur, la dernière fois ... Peur de succomber à nouveau. Mais combien aurait il donné pour goûter une dernière fois aux lèvres de son cher écrivain ? ... Les dernières chansons qu’il écrivait étaient (encore !) déprimantes. Hiro ne rigolait plus. Fujisaki ne râlait plus. Ils étaient véritablement inquiets pour Shûichi. Le malheureux ne savait pas du tout jouer la comédie ... Pour la première fois, tous y compris Hiro, décidèrent de ne pas s’emmêler. Il fallait que Shûichi traverse cette épreuve seul.

Un mois. Il était parti pendant un moi. Des « vacances ». Juste histoire de l’oublier. C’était Hiro qui avait eu l’idée. Enfin, il avait proposé « deux petites semaines » que Shûichi avait soigneusement prolongé. Personne ne savait où il était. Et quand il revint ...
- FOU ! TU ES FOU ! Hurla Sakano-san.
Hochement de tête.
- Tu te rends compte à quel point on s’est inquiété ?! Renchérit Hiro.
Hochement de tête.
- Nous avons modifié les trois quarts de tes chansons, en punition ... Murmura Fujisaki.
Hochement de tête.
- J’en ai profité pour acheter une nouvelle arme, tu sais ! Fit K avec un sourire sadique.
Hochement de tête.
- Mais enfin, Shû-chan, dis quelque chose ! S’impatienta Hiro.
Il y eu un silence, puis, avec un énooorme sourire, Shûichi hurla « JE SUIS FIANCE !!!!!!! ».